lundi 14 juillet 2014

Jour 11 - Tokyo, Yokohama & Odaïba

Nous nous levons tôt car nous savons que nous devons chercher une laverie vers le nord du parc Ueno. Notre hôtel nous a donné quelques indications vagues pour trouver un lavaumatique. De mon coté, j'ai pu avoir suffisamment de connexion internet pour chercher (et j'ai repéré deux laveries pas loin de la zone indiquée plus tôt).

En guise de petit-déjeuner, nous dégustons des dangos (pâte de riz gluante sucrée) que nous trempons dans une pâte de sésame noir qui ressemble un peu à du chocolat. Nous avions acheté cela sur Kyoto, au pavillon d'or, mais comme la place est limitée dans nos valises, nous décidons de ne pas le ramener en France.
Nous nous faisons également un petit thé vert. Et nous voilà partis avec l'une de nos valise cabine chargés de notre linge.
Nous prenons la rue de notre hôtel, en contre-sens de nos trajets habituels. Celà nous amène derrière le zoo de Ueno. Une vingtaine de minutes après notre départ, nous arrivons à la laverie... qui est en fait un pressing ! La personne ne parle pas anglais, donc je lui montre une chaussette et elle comprend que nous souhaitons faire laver notre linge... et nous répond qu'elle ne peut pas !

Du coup, nous lui demandons où nous pourrions trouver un "coin laundry". Elle nous indique la zone que nous avais indiqué notre hôtel. Du coup, nous prenons la rue juste à coté que nous remontons tout au bout, ce qui nous ramène à la rue de notre hôtel. Après avoir tourné en rond pendant 15min, je me décide à aborder un monsieur qui attendait devant un Koban (poste policier de quartier) qui lui-même était fermé. Ne parlant pas anglais, nous avons quand même réussir à nous comprendre. Du coup, je le vois arrêter une jeune fille en vélo, lui expliquer ce que nous souhaitons, elle nous fait confirmer, en anglais cette fois, que nous recherchons bien une laverie automatique. Puis elle sort son téléphone et cherche l'information. Mais apparemment, tout le monde est perdu. A ce moment, la chance nous sourit : un commerçant du coin ouvre sa boutique. Du coup, l'homme que j'avais interrogé précédemment lui saute dessus et lui demande. Le commerçant réfléchit et nous demande de le suivre, nous remercions la jeune fille et l'homme, et nous suivons le commerçant, qui nous amène dans la rue d'en face, dans laquelle il y a une laverie auto !

Ouf ! Nous voici donc enfin dans la laverie, qui se trouve être deux fois plus chère que celles de Kyoto que nous avions faite en Novembre. Enfin, dans tous les cas, ayant utilisés nos derniers vêtements propres, nous n'avons pas le choix. Et c'est parti pour attendre 30min de lavage. Emilie lit, moi je tapote à l'ordi. Quelques personnes viennent récupérer le linge qu'ils avaient précédemment mis à tourner. Une femme amène son linge, le réparti dans 2 machines, lance les bêtes et s'en va. Un autre homme arrive en vélo et commence à lire son journal le temps de ses machines. De temps en temps, je me lève pour me dégourdir les jambes. La machine finie, nous mettons notre linge dans le sèche linge... et nous attendons les 36min nécessaires au séchage. Nous avons un peu froid malgré le beau temps dehors, alors nous nous décidons à sortir de la laverie et d'aller nous dorer la pilule au soleil en attendant qu'elle termine. Nous nous rendons alors compte qu'il fait meilleur dehors... Nous ouvrons donc les portes de la laverie, pour aérer, et restons au soleil, devant, en attendant que le linge finisse de tourner. L'homme au journal nous imite quelques minutes plus tard. Une fois son linge lavé, il le place dans un de ses sacs et s'en va. Je pense qu'il va le faire sécher chez lui. Puis la femme vient à son tour récupérer son linge mouillé et s'en va avec. Il ne reste plus que nous deux, et quelques ouvriers qui font la pause café/clope d'une rénovation de maison en face de la laverie. Et enfin, notre essorage se termine ce qui nous permet de plier notre linge et de nous en aller vers l'hôtel.

La route du retour est du coup plus rapide, 15min, vu que nous connaissons le quartier (hum hum...). Arrivé sur le haut du zoo de Ueno, nous nous rendons compte qu'il y a beaucoup de SDF qui dorment là, dont le monsieur qui était parti avec son linge humide ! Nous avions entendu parler de Tokyoïste travaillant, mais n'ayant pas suffisamment de revenus pour se payer un logement, très cher dans la zone. Nous passons notre chemin et arrivons à notre hôtel. Le réceptionniste nous dit que notre chambre n'est pas encore faite, mais nous expliquons que nous ne faisons que déposer la valise et récupérer nos appareils photos. Cependant, arrivé à notre chambre, celle-ci était déjà prête et personne ne nous y attendait à l'intérieur !

C'est donc équipés de nos appareils photos que nous avons gagné la gare JR de Ueno pour aller sur Yokohama, première destination de notre périple Ghibli. De Ueno, il y a un train direct vers "Sakuragicho" qui est le nom de la station où nous descendons pour aller au premier Ghibli. Pour ceux qui le chercherait, il se trouve au 4F de la landmark Tower qui elle-même se trouve dans le "Minato Mirail", une zone commerciale et de loisir qui est fléchée dès la sortie du train dans la station Sakuragicho.

Nous montons directement au 5F, qui correspond en réalité au 4ème étage, le 1F étant ce que nous appelons le Rez-de-chaussé chez nous. Là, nous allons présenter la montre de Mimi qui ne marche plus, auprès d'un horloger "minute" que nous avions repéré en novembre. En une dizaine de minute, il diagnostique la panne : en l'occurrence, un problème de pile alors que la pile avait été changée il y a quelques mois de cel&, et que la vendeuse de la boutique où nous avions été nous avais dit que ça ne pouvait pas être la pile... Il en profite également pour la nettoyer intérieur et extérieur, puis il refait l’étanchéité, et la règle. Puis nous avons attendu avec lui au moins 1min pour vérifier le bon fonctionnement (depuis, elle marche toujours !). Il nous a indiqué que la durée théorique de sa pile est de 2ans pour ce type de montre et donc que si elle ne fonctionnait plus avant le terme des deux années, il faudra la faire réparer réellement. Nous avons payés une somme de 900 Yens (7€) environ.

Comme la montre a une valeur sentimentale pour Mimi, c'est le sourire au lèvre que nous sommes allés manger, dans un italien. Buffet salade à volonté, ainsi que les boissons fraîches et chaudes, et nous avons dégusté un plate de pâtes tomates et mozzarella pour Mimi et spaghettis au boeuf et pousses de bambou pour moi. Nous n'avons pas pris de dessert car ce soir, nous dégusterons un hamburger hawaïen sur Odaïba, donc faut rester raisonnable... quoique...
Une fois le repas terminé, nous nous sommes donc dirigés vers le magasin Ghibli. Nous en avons fait tranquillement le tour.
Une fois fait, nous nous sommes dirigés vers la zone commerciale "Lalaport", toujours à Yokohama. Mais pour y aller, nous avons réemprunté un train local. Nous sommes descendus à l'arrêt "Kamoi" et avons suivi les flèches ! La zone est à une dizaine de minutes de la gare, à pied. Nous avons pu traverser un pont pour y aller sous lequel un canal bordé d'une promenade et d'une grande zone de pique-nique était aménagés. Au loin, nous distinguions des cerisiers encore en fleur. Puis nous sommes arrivés au Lalaport.
Il s'agit d'un immense bâtiment abritant un cinéma, plusieurs étages de magasins (2 ou 3 de mémoire). Le bâtiment est cerclé de 3 parkings respectivement à chaque entrée du complexe. Nous sommes arrivés directement au 2F ou avons cherché un plan de la zone. Nous en avons trouvé un, en japonais, mais les enseignes avaient été aussi traduites. Du coup, nous avons demandé à une nénette du pôle information. Au départ, elle ne comprenait pas ce que nous souhaitions, alors nous avons simplement dit "DjibEli" (Ghibli) et tout de suite, elle nous a indiqué le numéro du magasin. Nous étions déjà au bon étage !
Nous avons donc pu découvrir la boutique que nous avions manqué en novembre. Rien d'exceptionnel dans celle-ci que nous n'avions déjà vu dans les autres.
Nous voici donc partis de nouveau vers Tokyo, pour faire le reste des boutiques. Nous avons déjà fait celle de Ueno, et nous ne souhaitions pas faire celle d'Asakusa, trop petite, et celle d'Ikebukuro, trop longue à chercher. Nous nous sommes donc dirigés vers celle de la Tokyo Tower. Pour cela, nous avons regagné Ueno, puis avons pris le métro cette fois vers Asakusa (Ginsa line) qui communique avece la seule ligne de métro nous amenant à la Tokyo Tower (Asakusa Line). Le trajet nous a pris pas mal de temps mais nous avons pu retrouver le grand magasin sans difficulté.

Après avoir fait un premier repérage des nouveautés et des choses qui pouvaient nous intéresser, nous avons décidé de nous rendre direction à Shimbashi, où un autre Ghibli était, mais surtout pour pouvoir filmer l'animation de l'horloge Ghibli. Nous l'avions déjà filmé en novembre, mais le vent avait caché la musique. Nous nous devions donc de refaire un essai !

Le temps d'y aller, et malgré le métro direct, ce n'est qu'à 17h50 que nous sommes arrivés à la station. Le temps de gagner la sortie, de trouver l'horloge et d'installer le matos, il était 17h55, heure de début de l'animation. Nous avons quand même eu le temps de parler avec un français qui revenait pour la seconde fois devant l'horloge, ayant loupé le coche à 17h ! Mais nous avons réussi à la filmer !
Une fois l'animation terminée, nous avons gagné le magasin juste en dessous et y avons traîné un peu car le facing y avait été modifié depuis notre dernier passage.

Puis nous avons regagné la station de métro pour faire la traversée du Rainbow Bridge, en direction d'Odaïba. Quelques vingtaines de minutes après, nous y étions !

Notre première étape a été de nous restaurer au "Burger Haiwaien", restaurant que nous avons conseillé David lors de notre Tokyo Safari, mais que nous n'avions pas pris le temps de déguster.
Le repas a donc été composé de vrais burgers : Hawaien pour Mimi (avec de l'ananas) et cheeseburger pour moi (avec du vrai fromage). Un délice ! Nous nous étions initialement installés sur une table de 4 personnes, n'ayant pas de place en face des fenêtres montrant de Rainbow Bridge. Mais avant d'être servis, un couple d'anglais qui skattait 4 places en plein milieu sont partis, et nous avons donc pu changer de table. Régal des papilles et des yeux !
En dessert, nous avons craqués pour des pancakes, accompagnés de fraises coupées, d'une boule de glace vanille et d'un peu de chantilly.
Une fois le ventre plein, nous avons continué la balade vers le Venus Forte, centre commerciale abritant un Ghibli. Pendant notre repas, la nuit est tombée, et en sortant, nous avons pu admirer une cascade de marches illuminées. Nous sommes passés devant le Gundam et nous sommes engouffrés dans les rues du centre commercial.
Outre le magasin Ghibli, nous avons trouvé un magasin d'accessoires pour chien où se vendent des poussettes notamment, mais aussi un splendide magasin de chapeau (Non mais il faut regarder les chapeaux !). Nous avons aussi vu un chat en cage dont le pelage était la copie conforme d'un tigre ! Mais nous ne l'avons pas pris en photo pour éviter de géner son propriétaire, juste à côté.
Le centre commercial est à l'effigie des anciennes rues romaines, avec des colonnes et des arches, le tout recouvert d'un faux ciel (mais très bien imité). Et en fonction de l'heure, les lumières déclinent. Il est finalement 21h quand nous quittons ce ciel pour regagner le vrai.
Une fois rentrés sur Ueno, nous traînons un peu dans le parc pour tenter quelques photos, by night, mais sans le trépied, l'opération n'est pas facile.
Nous regagnons donc notre hôtel et nous couchons rapidement car demain, nous nous levons tôt pour aller au musée Ghibli !

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