Et voilà, notre dernier jour avant le départ... Nous sommes d'humeur maussade. Mais très vite, l'envie d'aller au musée l'emporte !
Nous avons réservé l'entrée au musée pour 14h, mais comme il y a un peu de trajet, nous décidons de partir assez tôt, de repérer les lieux, de manger sur place, et d'en profiter après.
C'est sans difficulté que nous arrivons en gare de Mitaka. Il y avait un distributeur de boisson numérique ! Un grand écran simulait le produit, et en appuyant dessus, cela permettait d'obtenir le produit ! C'est pas maintenant qu'on va trouver ça chez nous !
Je prends en photo le plan de la gare pour être sûr de ne pas me planter de sortie cette fois. Le hasard de nos pas fera que, pour une fois, nous sommes sortis au bon endroit !
Pour nous rendre au musée, nous avons longé un canal d'eau, ombré par plusieurs arbres. Il y a très peu de monde. Nous croisons un bus aux couleurs du musée : jaune avec plein de dessins des studio Ghibli. Il s'agit d'une navette qui permet d'amener les chalands directement au musée... mais il est trop tôt pour nous, et la balade est beaucoup plus agréable ! Nous faisons attention à ne pas déraper car le tapis de feuilles mortes sur lequel nous marchons est glissant ! Le chemin est très difficile à suivre : c'est tout droit ! Arrivés à un carrefour, une pancarte à l'effigie de Totoro indique le métrage restant et la direction : 300m !
Si proche, déjà ! Il est à peine midi. Du coup, nous décidons de trouver un restaurant dans le coin pour nous substanter. C'est un italien qui remporte le choix ! En fait, c'est le premier vrai restaurant que nous avons trouvé sur le chemin ou nous étions... Et la devanture était sympa !
Après lecture de la carte, nous avons opté pour des spaghettis aux fruits de mer pour Mimi et des lasagnes pour moi. Les mets étaient très bons, bien que les lasagnes manquent un peu de viande ! Puis nous nous sommes laissés tentés par un dessert : tarte aux fruits rouges et gâteau au chocolat. Et en partant, on a même eu le droit d'avoir des madeleines en cadeau de départ !
Une fois calés, nous sommes allés devant l'entrée du musée. Il était 13h quand nous y sommes arrivés. Comme il n'y avait que peu de monde, nous en avons profités pour faire quelques photos de la façade, du gros totoro en peluche devant, et de l'entrée principale.
Durant l'attente, une dame nous a demandé si nous avions déjà nos billets ou si nous avions un pass à échanger. Nous avons également eu la surprise de croiser des français... cela même que nous avions déjà croisé 2 fois durant notre périple (notamment une fois avec David Michaud un beau matin).
Puis à 13h45, nous avons pu entrer dans l'antre ! La visite est stricte : pas de photo ou de vidéo, pas le droit à plus d'une séance pour le mini-film qui y est diffusé, et bien sûr les règles classiques d'un musée (pas le droit de manger, boire, fumer, etc...).
Le rez-de-chaussé
A l'entrée, nous montrons nos billets Lawson, et il nous est remis un guide multilingue, ainsi qu'un ticket unique dans lequel est inséré une partie de la bande d'un film. Puis nous accédons au hall d'entrée. Il y a une salle à droite, une salle à gauche, et en face de nous, un escalier en colimasson pour les enfants, un escalier normal pour les adultes, et un ascenseur composé des mêmes engrenages que l'Horloge Miyazaki. Le hall est ouvert sur les deux étages du musée, et un dome avec des vitraux permet d'avoir de la lumière extérieure. Ces vitraux se trouveront d'ailleurs éparpillés un peu partout sur les fenêtres du musée.
Nous commençons donc par la salle de droite. Il y a une sorte de maison de poupée, avec des portes et des fenêtres que l'on peut ouvrir, laissant apparaître une scène précise de chacunes des animations qu'a réalisé Hayao Miyazaki. Il y a de nombreux cadres photos montrant les différentes étapes pour créer une animation à l'aide de dessins. Il y a également une énorme machine dont la bande tourne des dizaines de fois entre des axes pour finalement se retrouver projetée sur un petit cadran. Nous pouvons aussi voir une sorte de manège, dont les dessins sont à l'intérieur, la lumière vient elle aussi de l'intérieur. Et quand on regarde par une fente du bord, on se rend compte que la succession d'image forme une animation. C'est un concept très connu, mais c'est toujours sympa de le voir en vrai.
Nous sommes ensuite allé sur la gauche de l'entrée principale, vers la salle de projection où une animation vidéo et sonore (pas de parole) exclusive est projetée. L'histoire d'une araignée d'eau très peureuse qui survie tant bien que mal dans une mare, parfois chassée par de gros poissons, et qui rencontre une femelle moustique, et qui en tombe amoureux. La projection doit durer une vingtaine de minute, c'est très mignon, mais assez triste : ils ne peuvent pas finir ensemble puisque l'un vit dans l'eau, et l'autre dans l'air.
1er étage
Nous continuons notre visite en montant l'escalier. Le perron nous donne encore le choix droite ou gauche. Dans la première salle, il y a une reproduction du bureau de travail de Miyazaki. Il y a des croquis partout, des schémas de son château ambulant, des différents avions qu'il dessinait, des personnages de ses animations. Ces croquis sont épinglés au mur et la tapisserie n'est même plus visible. De grands pots de peinture sont recyclés en pots à crayon dans lesquels les couleurs se confondent. Au fond de la pièce, il y a une petite machine que l'on peut activer avec deux petites manivelles : l'une fait défiler un dessin, l'autre ajuste l'éloignement de la caméra, le tout donnant un effet d'élévation à l'objet. Très astucieux.
La seconde salle présente une exposition sur l'optique, et plus précisément les téléscoptes d'antant, où deux lentilles bordaient un tube cartonné dont l'éloignement permettait d'ajuster la netteté. Nos petits tickets comprenant un morceau de bande pouvaient être insérés dans un mini projecteur pour enfin découvrir l'animation s'y rapportant. Il y avait aussi d'autres effets d'optique avec des sortes de téléscopes fixes qui zoomaient sur une branche d'arbre plus haute, sur laquelle des petits animaux étaient dessinés. Il y avait aussi un système de différentes lentilles incrustées dans une planche en bois, en fasse de laquelle une fresque était mise. En regardant dans les différentes lentilles, cela zoomait sur un détail du dessin. Il y avait également biensûr des effets de miroir avec un rai de lumière. Que serait l'optique sans lumière ?
2ème et dernier étage
Cette fois, nous avons commencé par la gauche ! Nous sommes arrivés dans le parc pour les enfants. Un immense chat-bus en pelluche permettait aux enfants de jouer. Nous y serions bien allés, mais il est réservé aux enfants d'école primaire, ou moins... Pfff... toujours les mêmes qui s'amusent ! Au bout de la salle, un escalier en colimasson extérieur permet d'accéder au toit. Ce toit est totalement végétalisé, et y trône une sculture, taille réelle, d'un gardien de Laputa (le Château dans le ciel). C'est le point photo ! D'abord Mimi, ensuite moi, et on s'est fait après photographier par des japonaises, à qui en échange, nous avons proposé de le faire. Un peu plus loin, nous longeons le dôme servant d'éclairage au hall d'entrée, et nous arrivons près d'un cube qui, de mémoire, représente un morceau du fameux château. Mais j'ai un doute sur la signification dudit cube. Je vais être obligé de regarder de nouveau le film d'animation !
Puis nous redescendons par la salle du chat-bus , traversons le hall, et atteignons la dernière salle du musée qui est en fait... une boutique Ghibli ! Tout le monde s'est donné rendez-vous ! Il est très difficile de circuler. Nous faisons tout un tour séparément, puis Emilie et moi nous rejoignons pour mettre en commun nos souhaits d'acquisition. Il y a pleins de choses que les autres magasins n'ont pas ! Les accros que nous sommes sont ravis ! Nous trouvons même une reproduction en fer du magnifique dragon des contes de Terremer, ainsi que du Château ambulant.
La sortie
Nos amplettes finies, nous sortons de la boutique par un escalier vitré qui nous amène à une cours extérieure au milieu de laquelle il y a une fontaine. Comme les photos sont autorisées, nous ne nous gênons pas : le bâtiment principal est joli, couvert de lierre, les vitraux sont également visibles. Nous prenons aussi en photo un bâtiment dont les angles sont arrondis. Pleins de détails jonchent cette cours : la fontaine a une toiture au dessus de laquelle il y a une girouette en forme d'arbre, d'herbe et de cochon, une cloche d'entrée décorée, une bouche d'égout rigolote, Il y a aussi un café mais nous n'y sommes pas allés.
Après, nous nous sommes redirigés vers le gros Totoro du début, à l'extérieur. Le soleil était plus bas donc les photos de l'intérieur donnaient mieux. Un jeune qui se la pétait nous a proposé de nous prendre en photo, nous demandant de poser, il se la jouait "photographe"... Nous lui avons fait confiance et toutes les photos étaient floues... On sera obligé d'y retourner un jour rien que pour ça !
Puis l'heure avançant, nous avons décidé de rentrer avant la nuit. Nous avons regagné notre hôtel, déposé nos amplettes, et avons décidés de profiter de cette dernière soirée pour se faire un restaurant sur Akihabara. A pied, ce n'est pas si éloigné que ça n'y paraît sur le plan. Nous décidons d'aller dans un restaurant conseillé par notre hôtel. Nous avons pris un plateau traditionnel salade / soupe miso rouge / sashimis / tempura (légumes et crevettes fris) / bol de riz. C'était trop bon ! Après, nous sommes rentrés dans quelques magasins de figurines pour voir ce qui était proposé, mais aucune n'a attiré notre attention. Nous avons donc finis par rentrer.
Ensuite, nous avons plié nos bagages, mis nos réveils... et malheureusement, nous avons dû nous résoudre à nous coucher. Et voilà, c'est fini.
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