Allez, aujourd'hui, on se lève. Nous n'avons pas réellement d'horaire. Notre train est toutes les 15min, et dure 47min. Vers 10h15, nous quittons l'hôtel en direction de la gare.
En guise de petit déjeuner, nous souhaitons goûter le "Mister Donut", cette enseigne américaine dont nous voyons les mérites vantés dans les films policiers. Nous choisissons donc un beignet chantilly et un beignet crème pour Mimi, et un donuts chocolat et un beignet crème pour moi. A côté, un "café du monde" partage la terrasse. Nous en profitons donc pour prendre un thé citron pour Mimi et un café noir pour moi.
Les pâtisseries se laissent manger, et nous savourons notre boisson chaude. Puis nous nous dirigeons vers les quais de train. Le contrôleur nous conseille de prendre un shinkansen et nous suivons donc ses indications. Cependant, j'avais vu sur Hyperdia qu'il fallait prendre un JR classique et non un shinkansen. Je demande donc l'information au contrôleur du shinkansen, qui m'indique les mêmes informations. Pris d'un doute sur le nom de notre destination, j'enclenche mon GPS et regarde la carte, vu que je l'avais repérée la veille. Puis je montre cela au contrôleur qui s'excuse en me disant que j'avais raison de vouloir prendre un JR. Je m'excuse à mon tour d'avoir mal prononcé la destination... My english is poor !
C'est donc sur le quai n°2 que nous attendons le train. 3 trains sont annoncés. Je demande donc confirmation à une future passagère si nous sommes sur le bon quai pour notre destination et pour savoir si le prochain nous y amène. Elle me répond que oui. Puis 2min plus tard, elle m'interpelle en me montrant son téléphone. Elle avait recherché l'itinéraire le plus rapide pour y aller. Nous devions donc attendre le train de 11h. Plus que 10min !
Nous embarquons donc dans le train et trouvons des places assises. 47min plus tard, nous étions arrivés : Hikone ! Ca ne vous dit rien, mais il y aurait un beau château à voir, remplaçant donc celui d'Himeji que nous n'avions pas pu faire pour cause de travaux !
En sortant de la gare, en bon touriste, je me rends donc à l'office du tourisme. Nous avons beaucoup de mal à la trouver car elle est juste en face de l'escalier de sortie ! Une personne très gentille nous reçoit et nous remet un plan en anglais de la visite type à faire, et nous demande notre pays d'origine. Quand nous lui disons "France", elle se précipite en dehors de son bureau, et nous remet en main propre un guide en français, de la ville. Nous la remercions, et elle nous dit : Merci, merci beaucoup ! Puis "au revoir", le tout en français ! Nous la félicitons et lui disons à notre tour "Au revoir".
Nous empruntons donc l'avenue menant au château. Nous n'avons que 10min de marche à faire. Il fait très froid dû à un vent glacial. Cela nous motive donc à marcher plus vite pour nous réchauffer. Au loin, nous distinguons déjà sur les hauteurs le château, bordé de cerisiers en fleurs. L'image est magnifique. De plus, la ville a des cerisiers partout. C'est vraiment très joli et nous ne regrettons pas le choix de la destination.
En nous référant à la carte jointe dans le guide, la balade nous fait longer ce que nous pourrions appeler les douves. Les remparts sont bordés de cerisiers. Le rose de la fleur est mis en valeur par le bleu de l'eau, du ciel et la blancheur des murs d'enceinte.
Nous passons ensuite un petit pont de bois qui nous amène dans la cours intérieure du château.
Très vite, nous nous retrouvons face à des marches d'époque, qui montent assez haut. Une fois en haut, nous sommes dominés par une passerelle de bois, chemin obligatoire pour l'accès au reste du château. Cela devait à l'époque servir de sas d'entrée pour les éventuels envahisseurs.
Toujours est-il que nous passons donc dessous, et bifurquons sur notre gauche pour rejoindre la montée vers la passerelle. Nous avons la chance d'avoir du beau temps et de pouvoir profiter de la vue dégagée sur Hikone.
La passerelle nous donne l'accès à une seconde cours intérieure, à partir de laquelle nous pouvons entrer dans l'un des murs d'enceinte, longeant notre chemin précédent. Nous devons nous déchausser pour y rentrer, ce que nous faisons. En dehors de la structure intérieure, tout en bois, il n'y a pas grand chose à voir. La vue n'est pas superbe, et dans tous les cas bloquée par des panneaux en plastique rayé. Comme nous ne nous passionnons pas pour l'architecture nippone d'antan, nous passons donc rapidement sur le lieu.
Une fois nos chaussures remises, nous avançons dans le chemin et arrivons à une porte monumentale, épaisse de plusieurs mètres. La photo a été montée grossièrement avec deux photos pour donner un ordre d'idée général.
En poursuivant, nous arrivons à la tour principale du château, ce que nous appellerions le donjon. Tout autour, l'espace est dégagé, mais quelques cerisiers y ont été plantés donnant un côté magique à la scène. De plus, les pourtours de la cours servent de point de panorama vers le lac jouxtant la ville, et sur les montagnes au loin. Il y a un magnifique cerisier que Mimi arrive à prendre en photo, sans personne devant ! Bon, ok, elle y a passé au moins une vingtaine de minute, mais bon, elle a sa photo !
Puis nous demandons comment rentrer dans le château. Et nous découvrons alors la file d'attente. A peu près 1h me dit le Monsieur. Nous sommes quand même là pour voir le monument ! Donc nous nous mettons à la suite de tout le monde. Finalement, cela passe très vite et nous arrivons bientôt à l'entrée du donjon. Nous devons nous déchausser malgré la ruée des autres visiteurs. La visite nous fait passer dans les différentes salles. Il y a des explications écrites en Japonais mais non traduites en anglais. Nous passons donc très vite dessus. Nous constatons tout de même qu'il y a deux types de persiennes : des triangulaires et des rectangulaires. Elles ne portent pas le même nom, donc elles doivent avoir un usage différent (les flèches et l'huile ?). Puis nous arrivons dans la salle centrale, où de nouveau nous faisons la queue sur la parquet glacé.
Cela nous laisse le temps d'admirer la structure. Les poutres sont énormes, toute la pièce n'est faite que de bois. Les portes le sont également et l'empilement est parfaitement calculé pour laisser coulisser les panneaux. Une fois au bout de la pièce, nous débouchons sur un escalier montant quasiment vertical ! Les marches glissent et s'enfoncent vers l'intérieur, heureusement couvert, de l'escalier. Du coup, cela crée la file d'attente. Il y a de nombreux enfants en bas âge ce qui ne facilite pas la vie des parents.
Une fois en haut nous atteignons le second étage du château. Même structure que précédemment, sauf que la pièce centrale est réduite. Finalement, nous sommes déjà en haut, et le chemin de visite nous propose... de redescendre deux escaliers verticaux. Une image montre qu'à l'époque l'ouverture servait pour une échelle de corde... C'est dire comment l'escalier est escarpé ! Mais les marches partant vers l'intérieur prennent tout leur sens quand on descend : ça évite de glisser !
Une fois retourné au rez-de-chaussé, sont exposées certaines pièces ayant servis à la construction du château. Ce qui m'a le plus étonné reste la taille des "clous" servant à fixer les poutres entre elles. Puis nous remettons nos chaussures et ressortons dans la cour des cerisiers.
Nous avons ensuite fait le tour du château pour arriver dans un jardin parsemé encore une fois de cerisiers, au bout duquel nous devions aller.
Puis la balade se poursuit jusqu'en bas entre plusieurs petites séries de marches.
Arrivés en bas, nous suivons le chemin indiqué qui nous amène a un jardin japonais aménagé. La promenade nous permet de faire tout le tour de l'étang, de passer sur des ponts nous amenant au salon de thé, que nous ne prendrons pas. Puis nous en sortons.
Nous arrivons quasiment à notre point de départ, cependant nous sommes arrêtés par des odeurs de nourriture. Il est environ 15h et comme nous n'avons pas encore mangé, l'appétit se fait ressentir. Nous décidons donc de nous y arrêter quelques instants et de pique-niquer avec les japonais, sous les cerisiers.
Nous y goûterons des Takoyakis (boulettes de poulpe recouverts d'une sorte de pâte à choux salée, recouverts de soy sauce)...
..un okonomiyaki plié en deux (pizza japonaise avec plein de choux, de la charcuterie, un oeuf, de la soy sauce)...
...un omusoba (omelette farcie avec des sobas à l'intérieur et recouvert de ketchup/mayo), et des nuggets.
En dessert, nous prendrons une crêpe roulée fraise chantilly pour mimi et banane choco pour moi. Enfin, nous prendrons au distributeur un café et un thé vert, chauds.
En nous éloignant des stands, nous avons aperçu une immense tente dans laquelle pas mal de produits étaient vendus, notamment des porte-clefs à l'effigie de la mascotte locale (samouraï). Nous avons terminé notre balade le long des douves et sommes retournés à notre point de départ.
Puis nous sommes rentrés, en nous endormant dans le train. Une fois à l'hôtel, nous avons avancé un peu le blog, et nous ne sommes ressortis que vers 19h15 pour aller chercher un restaurant. Nous avions envie de sushis, donc nous avons demandé à notre hôtel où nous pouvions en trouver un. La personne nous a conseillé de nous rendre derrière la gare, coté Aeon Mall. Nous nous y sommes donc dirigés et avons découvert une nouvelle galerie commerçante avec pleins de restaurants différents.
Le seul restaurant de sushis disponible était un sushi bar : les assiettes tournent autour des suhsimen, et les personnes sont installées tout autour et piochent les assiettes.
Notre premier du genre ! Du coup, nous nous sommes mis à la suite dans la file d'attente. Celle-ci avançait vite, donc nous avons très vite été placés. Nous nous sommes retrouvés à côté d'un italien, parlant français, qui était déjà un habitué du lieu puisque cela faisait la 4ème fois qu'il venait sur Kyoto. Il nous a expliqué que le thé était proposé sous forme de sachet, et que l'eau était disponible à volontée directement sur place. Puis après une première assiette attrappée, il nous a également expliqué que la couleur de l'assiette (2 ici) dépendait de la présence de wasabi ou non. Chaque assiette coûtait 130Yens. Et il y avait 2 sushis ou 4 makis. En sushis, il y avait du poulpe, de la noix de st jacques, de la crevette crue, ou tempura, de l'huitre, de l'anguille, du saumon, du thon rouge, de l'omelette, un poisson à chair blanche, du gingembre bleu, et surement pleins d'autres choses dont je ne me souviens pas.
Après une vingtaine d'assiettes, et 3 thés, nous nous sommes redirigés vers l'hôtel pour préparer nos affaires en vue du départ du lendemain. Hé oui, demain, nous allons sur Tokyo !
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