Aujourd'hui, nous avons mis le réveil à 8h. Nous ne sommes pas spécialement pressés ou chargés de visites, mais simplement il est prévu de la pluie à partir de 15h, donc nous souhaitons en profiter avant !
Une fois douchés, nous descendons à la réception pour la remise de nos clefs. Je demande également comment monter dans la Kyoto Tower, car en raison du 50ème anniversaire de la tour, lors de notre arrivée, l'hôtel nous avait offert des places pour entrer gratuitement ! Et comme il est censé pleuvoir sur les prochains jours, on se décide à les utiliser.
Nous passons une porte à côté de l'ascenseur de notre hôtel qui nous amène directement dans une galerie marchande, dans laquelle un autre ascenseur nous monte au guichet de la tour, au 11ème étage. Des hôtesses nous prennent nos places en échange d'un guide informatif en anglais sur la tour. Puis nous nous dirigeons vers un second ascenseur qui nous monte tout en haut, vers l'observatoire à 360°. Dans l'ascenseur, il y a une hôtesse qui nous prévient de l'ouverture et fermeture de la porte et qui appuie sur les boutons de l'ascenseur.
Ce dernier est décoré à l'effigie de la tour, avec quelques feuilles de Momijis. Des écrans font défiler des vues aériennes de la ville. Une tour illuminée nous montre à quel étage nous sommes. Cela change du traditionnel 10m, 20m, 50m, 100m !
Nous arrivons à une plateforme fermée et vitrée permettant d'admirer tout Kyoto. Des longues-vues sont à notre disposition gratuitement permettant de zoomer sur le paysage. Nous nous rendons vite compte que, comme Tokyo, la ville est construite dans une cuve, entourée de montagnes et traversée par des rivières. A chaque fenêtre est décrit le paysage. Emilie a sorti la caméra pour l'occasion. Le rendu est meilleur qu'en photo. Ce qui est certain, c'est que la vue est bien dégagée. Nous avions bien fait d'y aller de bon matin !
Une fois le tour effectué, nous descendons un escalier nous amenant à une seconde petite plateforme, permettant un effet de sas lorsqu'il y a du monde, puisque l'ascenseur se décharge à la première, et se charge à la seconde. Pas de voyage à vide ! Puis nous resdescendons. Il est environ 9h45 quand nous arrivons en bas.
Nous achetons notre petit déjeuner au Family Mark, un convenience store (ouvert H24 J7). Des makis pour Mimi, et des omelettes aux riz pour moi, accompagnées de rondelles de makis et avec chacun un jus multivitaminé inconnu. Nous prenons également une patisserie chacun. Puis nous partons avec notre sac plastique sous le coude en direction de la gare de Kyoto.
Nous avons décidés de visiter "Arashiyama", une zone très appréciée pour ses cerisiers. Pour s'y rendre, nous optons pour le train qui en 15min nous amène juste à côté de notre destination. Nous n'avons pas de mal à trouver le quai, puisque nous demandons à une contrôleuse qui nous indique le bon train. En outre, nous ne sommes pas tout seul et sommes serrés comme des sardines, mais pas autant que dans le bus l'autre jour !
En descendant du train, nous suivons la masse de voyageurs (touristes ?) qui ont aussi décidés de venir sur Arashiyama. En outre, nous empruntons une rue qui a priori n'est pas la plus directe, mais qui nous amène en contre-bas de la zone touristique.
Nous débouchons directement sur une avenue que nous traversons "à la française" (comprendre que nous traversons en dehors des passages, en courant pour ne pas se faire écraser).
Arashiyama est une quartier de Kyoto du nom de la montagne le bordant. Sa principale attraction est un pont de bois "Togetsukyo" (pont qui traverse la lune) qui enjambe la rivière "Hozu-Gawa". A cet emplacement exact, la rivière se renomme Katsura-gawa. Ce pont est devenu célèbre grâce à une série d'estampes de "Hokusai Katsushika". C'est un pont traditionnel en bois. Les japonais aiment à y aller en automne, pour les momijis, et au printemps, pour les sakuras. En mars, une tradition Kyotoïste veut qu'à leur 13ème anniversaire, les jeunes filles revêtent un kimono à manches longues, et traversent le pont pour aller prier au temple.
Plusieurs choses peuvent être effectuées dans la zone : une descente des rapides en bateau de bois traditionnel (Hozugawa kuntaro), une balade sur les eaux calmes du fleuve, une balade en montagne, le long de la rivière, à bord du "Torokko" (le "Romantic train").
Dans un premier temps, nous traversons le pont à pied, après avoir pris quelques photos depuis la rive. Nous avions une vue imprenable sur les sakuras de la rive opposée. Le pont en soit n'a rien d'exceptionnel : il est bétonné permettant le passage des nombreux véhicules. En outre, il offre l'accès à un ilot planté de sakuras ! Ceux-ci sont magnifiques, bien fournis. On dirait presque des cotonniers ! Nous passons donc un peu de temps à les photographier. Nous apercevons les fameux bateaux traditionnels et en faisons quelques photos.
Puis nous décidons d'enfin nous poser pour déguster notre petit-déjeuner. Il est quand même presque 11h ! La pause sera de courte durée car nous apercevons très vite des mariés venus dans la zone pour effectuer leurs photos de mariage. Nous en profitons pour leur voler quelques clichés, et les remercions d'un geste de la tête pour avoir accepté la photo. Cela les fait énormément sourire.
Une fois les déjeuners engloutis, je propose à Mimi de faire une balade en pirogue, puisque le quai d'embarquement est juste à côté ! Bien évidemment, la proposition d'une balade romantique sur un bateau poussé par une perche est acceptée. Le guichetier nous propose de partager le prix du billet avec un couple déjà positionné dans la barque. Cela permet à tout le monde d'économiser, sans pour autant empiéter sur l'espace intime des personnes. Nous acceptons donc et nous dirigeons vers la barque, après le règlement de notre dîme.
La première étape est de se déchausser. En effet, la zone est couverte d'un tatami, lui-même recouvert d'une couverture rouge. Puis nous nous installons au fond, sous la petite toiture. Une mère et sa fille embarquerons également à l'avant du navire. Et nous voilà partis !
L'air est très agréable, il fait super beau, l'idée de cette balade est très bonne. L'homme du premier couple nous propose de nous prendre en photo avec nos appareils. Bien évidemment, nous l'acceptons volontiers et le remercions. Le perchiste donne des explications tout au long de la balade, mais bien évidemment, c'est en japonais, donc nous ne comprenons pas grand chose. En outre, il s'agit surement d'anecdotes puisque cela surprend les occupants, et de quelques blagues puisqu'ils rigolent. De plus, nous sommes régulièrement dépassés par d'autres pirogues dont le perchiste est beaucoup plus vigoureux que le nôtre.
La rivière est bordée de sakuras, et de nombreux bateaux y voguent.
Nous nous faisons accostés par un navire marchant proposant des boissons rafraîchissantes, et quelques trucs à grignoter. La dame et sa fille prennent du poisson grillé sur une plancha installée à bord, arrosé d'une sauce soja, le couple prend une bière Asahi avec un concombre sur pic, et nous, nous décidons de tester ce poisson grillé, spécialité locale. En fait, il s'agit simplement de calmar grillé et saucé. Mais bon, ça complète un peu notre petit-déjeuner !
Puis le bateau de commerce repart, et nous continuons à voguer, jusqu'au moment ou notre perchiste glisse... et casse sa perche ! Il nous fait accoster à une petite plage de sable et rochers, et appelle son responsable pour se faire amener une nouvelle perche. Au passage, ses collègues le charrient et nous comprenons avec les signes, qu'ils l'invitent à ramer à la main, ou avec les bouts de bois restants. Notre perchiste s'excuse, mais cela ne nous dérange pas et nous permet de profiter un peu plus de la balade.
Une fois la perche récupérée, nous continuons notre route. Puis nous faisons rapidement demi-tour, bloqués par les rapides. Nous étions à contre-courant. Le retour est forcément plus rapide mais nous permet de voir chacun l'autre coté de la rive. Une fois arrivés au quai, nous remettons nos chaussures et repartons faire notre balade vers les autres pôles d'attractivité. Il est 12h15. Prochaine étape : une bambouseraie, puis la visite d'un temple, le Tenryu-ji.
Nous retournons vers le coin des sakuras, faisons une petite pause syndicale, et nous dirigeons vers le Togetsukyo pour une traversée en sens inverse. Une nénette nous aborde pour nous proposer une balade en pousse-pousse. Point d'arrivée : le milieu de la bambouseraie ! Comment joindre l'utile à l'agréable !
Du coup, nous voilà embarqués dans un pousse-pousse, tiré par une petite femme. Elle nous fait traverser le pont, puis une rue commerçante. Elle nous montre l'entrée du temple que nous irons visiter, puis un restaurant spécialisé dans le Tofu (le poisson...), puis biffurque dans une toute petite rue piétonne, embouchure de la bambouseraie. Au passage, nous sommes photographiés par de nombreux touristes, et beaucoup de gens nous disent bonjour ou nous congratulent de sourires. Nous croisons même des confrères pousse-pousse à qui nous faisons signe de la main.
Notre chauffeur nous prend une dernière fois en photo, et nous réglons notre dû. Mimi la prend également en photo, et nous voici repartis, à pied cette fois, vers le temple Tenryu-ji. Nous profitons ainsi de la bambouseraie, comme de nombreux touristes. Nous croisons également deux couples de mariés cachés parmis les bambous, faisant leurs photos.
Lorsque nous sortons de la bambouseraie, nous arrivons sur la rue commerçante principale. Nous faisons une petite halte gourmande pour déguster des sortes de nuggets de poulet, mais avec des vrais morceaux de poulet, puis une glace au matcha/vanille pour mimi, et une matcha pour moi.
Puis nous nous dirigeons tranquillement vers l'entrée du sanctuaire. Pour y accéder, nous devons prendre une petite route bordée de mini-temples d'un côté, et d'un canal dans lequel devaient pousser des lotus ou nénuphars. Au milieu de cet étang, un petit bout de pierre recolle deux ilôts.
Au bout du chemin, nous arrivons à l'entrée du temple. Une fois nos places récupérées, il nous est remis un plan en anglais, et nous entrons. Nous longeons un immense dojo servant probablement de lieu de prière. Derrière le bâtiment, nous accédons à une étendue d'eau, dans laquelle les traditionnelles carpes pataugent. Le lieu est vraiment calme et reposant. Entre le chemin que nous empruntons et l'étang, il y a une étendue de sable dans laquelle des lignes ont été dessinées. Nous distinguons quelques cerisiers éparpillés.
En continuant la route, nous arrivons à un second temple, en face duquel une marée humaine s'est regroupée. En effet, il y a plusieurs immenses cerisiers en fleurs, dont un pleureur, qui bordent le lieu de culte. Du coup, c'est la séance photo pour tout le monde.
Après quelques minutes à essayer de prendre LA photo, nous nous éloignons et poursuivons la balade dans le jardin. La prochaine étape est un bassin rectangulaire, dans lequel patauge une grenouille porte-bonheur. Un grand cerisier pleureur vient frôler l'eau. Si vous jeter une pièce et qu'elle reste sur la tête de la grenouille, cela vous promet fortune. Nous n'avons pas essayé, même dans le doute. Par contre, nous avons profité du moment pour nous prendre en photo.
Puis nous avons emprunté un chemin au bord duquel plusieurs plantes fleurissaient. Ce chemin nous fait revenir au second temple à côté duquel, un escalier monte vers un autre grand cerisier. Une fois en haut, nous tombons sous une neige de pétales. Cela ne rend pas bien en photo, alors je me décide à filmer. Attraper une fleur en plein vol est un signe porte-bonheur aussi. Pendant que nous tentions la photo, des jeunes essayaient d'en attraper.
Puis en redescendant, nous arrivons sur l'entrée du sanctuaire qui nous fait donc quitter ce splendide jardin. Il est alors environ 14h. Nous décidons de rentrer vers Kyoto. Au passage, nous arrivons à capter deux filles en kimono allant se faire balader en pousse-pousse.
Une fois à la gare, nous rentrons vers Kyoto. Comme il est tôt, nous partons vers Fushimi Inari pour essayer de capter quelques belles photos. Nous l'avions déjà fait en novembre, by night. Cette fois, nous ne souhaitons pas monter tout en haut. Nous y arrivons vers 15h.
Nous nous amusons donc pendant presque 45min entre les allées de toriis et les différents temples. En redescendant, nous achetons quelques portes-clefs souvenir.
Nous faisons un petit saut à "Yodobashi", près de l'hôtel, une grande surface de l'électronique et du domotique. Nous y trouvons une nouvelle pochette de téléphone pour Mimi, et une housse de rangement pour notre petit portable. De plus, nous achetons une télécommande pour le D7000 (au même prix que sur Amazon, je viens de vérifier) et une poignée pour porter l'appareil à la main et non en bandoulière. Puis nous rentrons vers l'hôtel pour y déposer nos affaires (trépied, pulls, manteaux).
Nous redescendons quelques minutes après pour aller faire du lèche-vitrine à l'Aeon Mall, une galerie commerçante qui se situe de l'autre côté de la gare. Sur 4 étages se juxtaposent magasins de vêtements, de jeux, de nourritures, des restaurants. De quoi y passer tout une journée ! Emilie se trouve un petit gilet et un haut, malgré plusieurs essais dans le Zara.
Il est presque 19h quand nous quittons l'endroit et que nous nous rendons vers le restaurant d'Okonomiyaki que nous avions découvert en novembre. Une fois la crêpe nippone mangée, nous allons dans les souterrains de la gare pour y déguster notre dessert : thé pour Mimi, et glace matcha pour moi.
Puis nous rentrons vers l'hôtel, nous douchons et nous endormons comme des masses.
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