Jour 29 - Le retour en France :(

29ème jour... jour du départ...

C'est le coeur serré que nous bouclons nos valises, que nous fermons notre porte d'hôtel, que nous déposons nos clefs au comptoir et... que nous prenons notre taxi.

En effet, avec le bagage supplémentaire, nous avions décidé la veille d'opter pour ce moyen de transport afin de nous rendre à la gare Keisei Ueno. Une dernière expérience avant de partir !

Le chauffeur de taxi est en avance. Il nous charge nos valises dans le coffre, nous ouvre la porte de son taxi et nous voici partis. Les sièges sont recouverts d'un napperon blanc. Le chauffeur est très attentif, conduit avec des gants et une casquette d'uniforme. La conduite est souple... et en boîte de vitesse automatique ! Tricheur !

Une fois à la gare, il se met en double file et notre portière s'ouvre toute seule ! Trop fort ! Il nous reste un peu de monnaie ce qui nous permet de le régler. Je ne me souviens plus du prix, mais c'était moins cher que ce que nous avait annoncé l'hotellier.

Nous prenons donc le train que nous avions pris à l'aller, puis, à l'aéroport, nous achetons des sangles pour distinguer nos valises. De plus, cela permet de sécuriser la fermeture du bagage.

Un dernier petit café au Starbuck, une petite pâtisserie, et nous voilà dans le hall d'attente où nous prenons des chariots qui facilitent le transport de nos bagages. AirFrance appelle ses passagers et nous faisons enregistrer nos bagages. Ils me demandent la facture concernant le bagage supplémentaire que j'avais pris soin de déclarer la veille (ça coûte moins cher !). Un homme charge délicatement les valises sur le tapis pour éviter que les dames faisant les enregistrements ne se cassent le dos à le faire. Et voilà, nos souvenirs disparaissent au bout du tapis. On espère quand même retrouver notre valise au retour ! Nous sommes quand même soulagés qu'il n'y ait pas de contrôle de douane ou équivalent.

Puis nous revoilà dans l'avion. L'enregistrement est complet et nous partons même en avance ! Du jamais vu ! Comme nous sommes sur les premiers sièges, une hotesse est assise en face de nous, et nous en profitons pour papoter un peu. Elle nous en apprend un peu plus sur les coutumes du pays, notamment celle des enfants en Kimono que nous avions croisés : les filles fêtent leurs 3 et 7 ans, et les garçons leurs 5 ans. Pour l'occasion, la famille vient prier au temple, et l'enfant se voit remettre un sachet de longs bonbons au nombre de leur âge.

Durant le vol, on nous autorise à changer de place, vu que l'avion est presque vide. Nous prenons une rangée de 4 sièges vides pour deux ! Du coup, on peut étendre nos jambes et se lever quand cela nous arrange. Nous avons enchainé plusieurs films, papoté, dormi quand même un peu, mangé, grignoté... grignoté... grignoté aussi. Il y avait des gâteaux apéros et des patisserie pour 380 personnes alors que nous n'étions que 150... Les hotesses étaient donc généreuses ! Comme à l'aller, il y avait des boissons à volonté. Pour le repas, nous avons eu le droit au champagne, vin blanc et digestif... de quoi se faire tourner un peu la tête au dessus des nuages !

Une fois à Paris, notre vol de correspondance a eu du retard. 5min, puis 5 min de plus... puis 5 min de plus. Pfff.. le Japon est déjà loin ! De plus nous nous sommes fait bousculés dans l'escalator. Ca ne nous était pas arrivés en 1 mois malgré le nombre impressionnant de ces machines que nous avons utilisé ! Adieu les délicieux bentos à prix réduit dans les gares... A Paris, on peut avoir un jambon/beurre pour ce prix-là ! Sans compter l'amabilité du caissier : "vous voulez quoi ? On a plus de ça ! Vous pouvez pas payer en chèque, c'est marqué là ! Il est chiant le client précédent !"

De retour sur Bordeaux, notre famille commune nous attendait ce qui nous a fait très plaisir. De plus, nos bagages sont passés sans histoire et nous avons donc pu récupérer notre collection de goodies intacte !

Ah lala... la réalité est dure à rattraper. Nous avons vraiment la boule dans la gorge. L'impression de quitter un pays qui est fait pour nous, qui correspond à notre façon d'être, de penser, de vivre.

Nous essayons de ne pas penser à cela et de nous plonger dans la remémoration des bons moments de notre voyage de noce.