Jour 15 : Il pleut... mais c'était prévu. Du coup : Machine ! Et pour cet aprèm, on se prévoit une petite balade entre les temples du chemin des philosophes.
Je descends dans un premier temps à l'accueil de l'auberge afin de me rencarder sur les lavomatiques du coin. Il y en a un à 5min de l'hôtel, parfait pour nous donc.
Le gars de l'hôtel me donne un plan sur lequel figure les points vitaux du quartier (lavomatiques, restaurants, combinis). En même temps, j'explique que nous allons
faire le chemin des philosophes cet aprèm, et ni une, ni deux, le réceptionniste me sort une carte du trajet "type" à faire, en anglais, sur laquelle apparaît le bus à
prendre, où le prendre, et à quel arrêt descendre. C'est une reproduction d'un fichier que j'avais trouver sur le net de l'office du tourisme de Kyoto. Je le prends,
j'aime bien avoir les cartes papiers, en cas de manque de batterie du téléphone. Le GPS, ça mange la batterie assez rapidement quand même !
Nous allons donc faire nos machines. Cela nous prends la matinée. Le lavage est très rapide, mais le séchage prend un temps infini. Leurs sèche-linges fonctionnent que
sur des quarts d'heure, donc forcément, 15min + 15min + 15min... Enfin, on s'en sort finalement. On rentre avec notre linge propre à l'hôtel et on enchaine pour
prendre le bus n°5 pour aller philosopher ! Il ne pleut plus.
Le bus roule assez vite et de façon vive. Il est en retard de 5min ! Une fois arrivés après avoir guettés 15 fois l'arrêt sur un autre plan des transports que j'avais,
nous partons en quête d'un restaurant pour partir le ventre plein en visite. Notre choix se porte sur un restaurant proposant des ramens en menu. C'est simple, rapide
à manger, et pas cher.
Et nous voilà repartis. Nous n'avons qu'à remonter la rue dans laquelle nous nous trouvons pour atteindre le premier temple : Ginkaku-ji. Il y a du monde, mais sans
plus. Le jardin est magnifique et nous y passons pas mal de temps. Du coup, par rapport à la durée estimée de la visite, on se trouve "en retard". On ne pourra donc
pas faire tous les temples prévus. En sortant du temple Ginkaku-ji, nous longeons un canal qui est le réel chemin qu'empruntaient un temps les philosophes. Il permet
d'accéder à de nombreux temples différents. Nous allons quasiment jusqu'au bout pour atteindre le temple Eikando. Cependant, comme il est 16h et qu'il ferme à 16h30,
les visites ne sont plus acceptées. Résultat, nous allons d'un pas rapide vers Nanzen-Ji réputé pour ses belles couleurs d'automne. Celui-ci ferme à 17h00 et il nous
faut 15min pour y arriver. Ouf ! Le temple en soit reste classique, cependant, le jardin est superbe. La nuit tombant, il nous est difficile sans trépied, de faire de
belles photos, même en s'aidant des différents troncs, barrières ou poteaux à disposition. C'est donc assez rapidement que nous sortons, à 17h, du jardin.
Nous reprenons, quelques arrêts plus loin, notre bus n°5. Bien évidemment, comme il faisait nuit et que nous ne connaissions pas la ville, nous nous sommes perdus un
moment, jusqu'à trouver une bouche de métro qui pour mon GPS (utilisé juste en mode carte) est THE point de repaire ! Nous descendons une longue rue et hop, nous
étions à l'arrêt. Facile !
Le bus nous dépose à la gare de Kyoto, et nous décidons de tester un des restaurants répertoriés sur le plan donné par le Ryokan. Mimi ayant adoré l'okonomiyaki que
nous avions mangé sur Osaka, nous décidons d'en tester un autre. Nous y allons, nous y rentrons. Il y a un bar en "L", entouré en son intérieur de plaques chauffantes.
Dans le bar, il y a le cuistot qui dispose d'une immense plaque chauffante sur laquelle il fait la tambouille. Au bout du bar, il y a un couple d'européens, assez
réservés, et à l'autre bout, un gars qui doit déjà avoir écumé pas mal de bières. Nous nous faisons installer au coin du bar. Nous commandons deux Okonomiyaki, l'un
aux crevettes pour Mimi, et moi, je teste celui au porc. La cuisson est assez lente, nous dégustons donc un petit apéro : coca pour Mimi et un soda au gout de malabar
pour moi. On savait pas ce que c'était, j'ai testé !
Le cuistot fait donc la cuisine devant nos yeux. Une tortilla, mais avec des légumes, sur laquelle il rajoute l'ingrédient choisi, puis il rajoute un peu d'oeuf battu
dessus, puis retourne le tout, et met sous cloche pour permettre la cuisson vapeur et faire un peu gonfler l'okonomiyaki. Le tout est nappé abondamment de sauce soja
épaisse sur laquelle il rajoute du poisson séché (après nous avoir demandé si nous en voulions). C'est à nous de mettre la mayo, donc je m'amuse un peu à faire des
filets, mais je n'ai pas le coup de main encore... Il faudra revenir pour retester ! L'okinomiyaki est délicieux, meilleur que celui d'Osaka ! Une adresse à retenir
donc... En dessert, nous demandons une boule de glace. Et voilà, la journée s'achève donc sur une note culinaire.
Demain, on se fait Kyomitsu-dera !
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