dimanche 24 novembre 2013

Jour 19 - Kyoto Part 4

Jour 19. Nous avons passé une bonne nuit et c'est donc en forme que nous nous levons pour petit-déjeuner. Aujourd'hui, au programme, nous n'avons que trois temples mais ils sont parmi les plus gros et je soupçonne que nous allons y passer beaucoup de temps. Donc je n'ai pas surchargé la journée.

Nous partons vers 9h, en direction de la gare de bus, pour prendre celui qui nous amènera direction au Kinkaku, le pavillon d'or ! Même à cette heure-ci, le bus est bondé, et il y a beaucoup de monde à notre arrivée. Cependant, la visite est bien organisée.

Nous rentrons dans le temple par une allée bordée de Momijis et d'écoliers, venus faire leur sortie scolaire en même temps que nous. Puis nous entrons dans le complexe par une grande porte japonaise. En suivant la route, nous atteignons une seconde porte qui débouche sur le pavillon d'or. Un garde nous demande d'aller à gauche. C'est LE spot photo où tout le monde doit passer avant de poursuivre. En bon touriste, nous y avons pris quelques photos, larges plans pour Mimi et moi, pas mal de détails zoomés. Tout en haut, un majestueux phoenix d'or représente la vie du shogun qui renaît. Le temple avait été recouvert d'or uniquement sur les étages supérieurs pour que lorsque la lumière du soleil l'éclaire et que l'eau la reflète, la forme triangulaire du palais forme un bateau sur l'eau. Nous avons eu la chance d'y aller un jour de grand soleil... et d'avoir un groupe francophone à côté de nous, ce qui nous a permis d'avoir un guide gratos. Mais bon, nous les avons rapidement quittés, les groupes avancent lentement pour permettre à tous de pouvoir profiter du spot.
Nous avons poursuivi la balade qui fait dans un premier temps le tour de l'espace d'eau et nous amène derrière le pavillon d'or, autre spot de photos possibles. Puis la balade nous écarte un peu de ce monument et nous amène dans les hauteurs du complexe où d'autres temples peuvent être visités. C'est aussi l'occasion de voir le pavillon d'or de haut, sous un autre angle.
En haut des marches, des vendeurs proposent de goûter aux spécialités locales : de la pâte de mochi fourrée à plusieurs choses : fraise, chocolat, marron, haricot rouge, autre chose indéterminée. Il y a aussi des vendeurs de dangos, des boules sur broche plus ou moins grosses et plus ou moins parfumées. Au final, nous avons fait comme la plupart des écoliers, nous avons ramené plusieurs boîtes de ces délicieuses choses sucrées, pour régaler nos papilles : chocolat, fraise et marron pour les mochis, et des boules avec de la pâte de sésame pour les dangos. Puis nous sommes redescendus par le chemin proposé, et sommes arrivés à l'entrée du complexe. La boucle est bouclée, nous pouvons continuer. Nous y sommes restés quand même 1h30, mais nous ne les avons pas vu passer.

Maintenant, un peu de marche nous attend pour arriver au second complexe, le Ryoan-ji, célèbre pour son jardin de pierre. Nous aurions pu prendre le bus pour y aller, mais nous avons préférer nous balader. Le long du chemin, plusieurs autres temples mineurs peuvent également être visités. Nous marchons durant environ 30min avant d'atteindre ce second temple. Le chemin emprunté est une route assez passante, mais plutôt agréable. Un panneau d'indication marque l'entrée de l'allée menant au sanctuaire. Nous commençons la visite par l'emprunt d'une allée bordée de Momijis. Nous distinguons un petit bassin sur notre gauche, mais pour l'instant, il reste caché. Puis quelques mètres plus loin, nous avons enfin un aperçu de l'étang que nous longeons. Celui-ci doit-être très agréable au printemps, car à l'image de celui de Ueno, il y a beaucoup de Lotus ou Nénuphars mais qui ne sont malheureusement plus en fleur. Quelques canards pataugent également ce qui anime un peu l'eau.
En continuant le chemin, nous bifurquons vers un petit pont menant à une presqu'île de l'étang. Elle abrite un tout petit temple avec deux Toriis ou les gens posent des pierres dessus pour surement réaliser leur voeux. Il y a donc tout un tas de petits cailloux sur les deux Toriis. Nous retraversons le petit pont et nous dirigeons vers le jardin de pierre tant attendu.
Nous devons nous déchausser pour entrer, ce que nous faisons, doublés par des dizaines de gens qui eux, n'ont pas des chaussures de marche ! Les photos sont autorisées dans le temple, ce qui n'était pas le cas des précédents. Tant mieux car ce dernier a beaucoup à montrer. Nous commençons donc la visite en chaussettes, Le sol est fait de tatamis, et de bois. Une partie de la visite est intérieure, et le reste est extérieur, sur les abords du temple. L'intérieur nous montre des reproductions, des pierres et des calligraphies dans une vitrine. Une sorte de musée très rapide. Puis il y a une miniature du jardin de pierre, entouré de deux cloches que nous n'apercevrons qu'à la fin de la visite. Ensuite, la visite nous amène sur les côtés de chaque bâtiment. Nous avançons sur l'équivalent de terrasse qui font le tour des bâtiments et qui communiquent entre elles par des passerelles également du même bois. Chaque pavillon est ouvert, montrant de splendides panneaux de bois sur lesquels des dessins sont exposés. A l'extérieur, les gens sont assis, méditant sur le jardin exposé. Nous avons été plus saisis par les paysages reproduits sur les panneaux que ceux du jardin. Mais pour en parler brièvement, il y a des roches, des arbres, le tout est entouré de petits cailloux dont les moines ont tracés des sillons pour en faire le tour. Le tout représente la mer et ses multiples îles. C'est joli mais pas innovant compte tenu de nos précédentes visites, donc, nous préférons prendre des clichés des panneaux. Les autres parties extérieures donnent également sur des petits jardins, dans lesquels nous trouvons des érables orangés ou rouges ou des fontaines en bambou.

Ravis de notre visite du complexe, nous récupérons nos chaussures, laissées à l'entrée du temple, et poursuivons la visite du reste du domaine. Ce reste suit le tour de l'étang donc cela captera pas notre attention très longtemps, hormis lorsque trois oies ont pointé leur bec dehors pour effrayer le canard approchant. Nous avons également vu un arbre à kakis dont les fruits avaient déjà été ramassés. Ceux qui restaient n'étaient pas encore mûrs, et dans tous les cas trop haut pour nos mains.
Après une petit photo d'un couple sous un momiji, nous sommes sortis du temple, très heureux également d'avoir enfin pu photographier l'intérieur d'un temple.

Le troisième et dernier temple se situe juste à côté de celui-ci. Cependant, il est 12h50 à ma montre, et nos ventres grognent. Le petit déjeuner, après 4h de marche, paraît loin. Nous cherchons donc un restaurant et rentrons dans le premier qui vient. Les photos de plats affichés nous plaisaient. C'était des bols d'Udon ou Soba, mais pas aussi épaisses que celles mangées à Kawaguchiko. Le restaurateur nous accueille en nous expliquant qu'il ne parle que très peu anglais. Nous ne lui en voulons pas, bien évidemment, et il essaye de nous expliquer quelque chose concernant ses pâtes froides ou chaudes. Son atelier étant au milieu de la pièce, nous comprenons qu'il fait et coupe lui-même ses pâtes. Comme nous n'avons pas envie de manger des pâtes crues, nous préférons un plat traditionnel de ramen, dont les nouilles sont cuites dans le bouillon. Quelques minutes après notre commande, notre repas nous est servi, surement par sa femme car ils semblent très proches. Les ramens sont artisanaux et sont vraiment excellents, servis dans une terrine ressemblant à un plat de tajine aplati. Rien à voir avec les fast-food de pâtes testés précédemment ! Nous comprendrons pendant le repas que ce qu'il nous proposait au début n'était pas des pâtes crues, mais des pâtes cuites, dont l'assaisonnement est froid (un oeuf battu avec de l'oignon vert et du radis). Pendant le repas, nous commandons un thé vert lacté. Là encore, celui-ci est fait maison : du macha fouetté avec de la crème de lait. Vraiment surprenant et délicieux. Le hasard a très bien choisi le restaurant pour nous et nous a réconcilié avec les ramens jusqu'à maintenant pas très goûteux.

Le ventre plein, nous sortons du restaurant après avoir reçu en cadeau une carte du quartier sur laquelle figure le restaurant. Même principe que précédemment, je ne peux pas citer le nom du restaurant par manquement du plan qui est resté dans la valise, elle-même à Tokyo. Sur la route vers le dernier temple de notre journée, Ninna-ji, nous mangeons une sucette en forme de sushi qui nous avait été donnée à Tokyo. 5min plus tard, nous étions aux portes du complexe.

Ninna-ji est conçu de la même façon que Ryoan-ji : une visite en chaussette de plusieurs pavillons communiquant au moyen de passerelles. Les pavillons sont aussi ouverts sur d'autres panneaux de bois et sur l'extérieur. L'extérieur comporte des érables rouges, des jardins de pierre. Mais différents du précédent. Donc nous y passons également pas mal de temps (1h30). Il est environ 15h30 quand nous décidons de rentrer vers la gare.

La chance nous sourie : l'arrêt ou nous attend le bus de ville est commun à celui d'un bus JR. Du coup, comme le bus JR passe avant, nous décidons de le prendre. Au pire, nous payerons le prix normal de la course (220 Yens), au mieux, c'est compris dans notre JR. Et ce fût le cas ! Du coup, retour gratuit. Nous arrivons presque de nuit et profitons d'un petit moment pour prendre en photo la gare et ses illuminations (sapin, marches illuminées simulant des feuilles d'érables qui tombent, le tout sous un thème musical de Noël). Nous montons tout en haut car apparemment un sky garden est disponible. Cependant, celui-ci est vitré donc nous n'y ferons aucun cliché. Nous décidons de redescendre car à notre arrivée sur Kyoto, vers 18h, nous avions vu les dernières secondes d'un spectacle musical de jets d'eau. Comme il est 17h50, nous pensons que c'est comme l'horloge Miyazaki : cela commence quelques minutes avant. Et effectivement, à 17h55, le spectacle commence pour 10min d'animation.

Les doigts gelés d'avoir filmé l'animation, nous décidons d'aller faire nos fourmis dans un restaurant du sous-terrain. Nous allons manger italien : spaghettis bolos aux crevettes pour ma Miss et carbo, au saumon, pour moi, le tout arrosé d'un Chardonnay italien fruité. En dessert, nous avions repéré une autre enseigne proposant des glaces. Nous avons donc choisi une fraise chantilly vanille, avec un thé vert pour Mimi et des gaufrettes chocolat bananes pour moi, avec un café au caramel. Nous nous sommes pas trompés d'enseigne, les mets étaient délicieux... et c'est encore une fois la panse bien remplie que nous avons regagné notre hôtel à 5min de là. Douche et dodo !

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