Jour 21 : notre dernier jour à Kyoto. Et le 21 de chaque mois, il y a un marché aux puces au temple Toji !
Nous décidons donc d'y aller mais tranquillement. On part à pied de l'hôtel. Le trajet ne dure que 20min. Là-bas, la foule s'est déjà donnée rendez-vous ! C'est donc au coude à coude que nous allons faire ce marché.
On y trouve pleins de choses : des objets d'artisanat, des tissus, beaucoup d'étalage de nourriture, du thé, et des objets d'occasion (sculpture, tableau, outillage, tout ce qui peut se vendre). Nous goûtons à plusieurs choses : de la patate douce frit puis sucrée, un cake à la crème pâtissière, un autre en forme de poisson à la crème de haricot rouge. Nous avions demandé un au haricot rouge et un au thé vert, mais le thé vert a été remplacé par de la crème pâtissière. Du coup, j'ai troqué ma crème pâtissière contre celui au haricot rouge d'Emilie. Nous avons aussi goûté du thé vert très bon.
Nous avons cherché un joli chemin de table pour notre futur chez nous, mais rien n'a été à la hauteur de nos attentes. En outre, nous avons rencontré une personne qui en avait acheté 2, et qui nous a demandé d'où nous venions. Quand nous avons dit que nous étions de France, il nous a expliqué qu'il avait travaillé quelque temps à Paris. Nous lui avons précisé que Kyoto était beaucoup mieux, moins stressant, ce qu'il a tout de suite confirmé. Puis nous nous sommes séparés. Il nous a rattrapé en chemin pour nous donner un présent : trois coupelles à Saké dans une boite en bois ! Nous l'avons remercié et il s'est enfuit dans la foule avant même de pouvoir lui offrir un présent en retour (un coup à boire, une bêtise à manger). Il a dû nous trouver sympathique ! Du coup, nous ramenons des coupelles à Saké. Le geste nous a beaucoup touché.
Puis nous avons continué notre flânerie, avons acheté quelques thés à ramener, mais rien de plus. Nos bagages sont malheureusement non extensibles !
Avec ce que nous avions goûté, et malgré l'heure, tardive, 12h, nous n'avions pas faim. Nous avons donc continué à nous balader dans le quartier. Nous sommes arrivés à "Nishi Hongan-ji", un temple assez proche de notre hôtel (10min). Nous savions qu'il y avait une étendue d'eau, donc surement de beaux jardins... malheureusement, seule la partie des temples était accessible au public. Du coup, nous avions quand même profité de ce moment de sérénité sans trop de monde. Fondé en 1636, ce temple est l'une des plus grosses structures en bois du monde : 441 tatamis ! Il peut accueillir 1200 personnes pour la prière. Moi je dis, respect. J'avais pris en photo le panneau explicatif pour m'en souvenir car j'avais l'impression d'être tout petit quand j'étais à côté !
En manque de jardin zen, nous avons décidé de partir vers l'autre côté de notre hôtel, en direction du parc Shosei-en. Au départ, le parc ne semble pas très attrayant. Cependant, au fur et à mesure de notre avancée nous découvrons un petit étang superbement aménagé : petit pont en pierre, canard, maison de thé, nénuphars, marches en pierre, passerelle en bois. Bref, tout y est ! Nous allons donc y passer pas mal de temps, histoire de prendre chaque pierre en photo. Nous n'avons pas réussi à avoir tous les nénuphars du bassin malheureusement. En outre, je pense que chaque érable a été pris une quinzaine de fois en photo ! Je me moque un peu de ma moitié, mais j'avoue que j'ai pris pas mal de clichés aussi. Et puis de toute manière, comme on est pas là pour compter, j'ai tout mélangé dans nos dossiers !
Nous avions notre départ en tête, donc après notre balade au parc, nous avons décidé de rentrer à notre hôtel pour préparer nos valises au départ en Takkyubin vers Tokyo, préparer nos sacs à dos pour Miyajima, notre prochaine destination (2 jours), mais aussi car l'un des employés nous a proposé de nous initier à la calligraphie japonaise ! En route, nous avons croisé un vélo de course, dont la roue pleine était à l'effigie d'une héroïne de manga. J'ai pris en photo l'objet collector !
Nous avons donc réuni les affaires éparpillées dans la chambre, mis de côté nos vêtements de rechange pour Miyajima, puis essayer de tout rentrer dans 3 valises au lieu de 4, l'un des bagages cabine pouvant rentrer dans l'une de nos grosses valises. Nos vêtements rentraient dans une grosses valise. Nous avons réussi (ouf) mais après le cours de calligraphie !
En effet, à 19h, nous avons interrompu notre tri pour descendre profiter du savoir de notre hôte. Nous avons choisi dans un premier temps ce que nous souhaitions inscrire : Amour et "Lune de miel". J'ai commencé puisque j'avais déjà quelques notions grâce à mes recherches. Je savais que les caractères japonais doivent être écrit dans un ordre précis, et qu'on ne revient pas sur un trait déjà tracé. D'autant qu'à l'encre de Chine, cela se voit tout de suite ! La tenue du pinceau est important également : à la verticale du papier ! Le dessin en lui-même était assez simple, nous suivions simplement ce que notre Sensei traçait. Puis nous avons indiqué notre prénom, et un tampon du Ryokan a été apposé. Pour Mimi, cela se composait de 4 caractères signifiant Nouveau, Mariage, Voyage (2 caractères), autrement dit : lune de miel. C'était plus complexe, mais elle a réussi également.
Après le cours, nous avons un peu échangé sur l'histoire de France : le fait que nous n'ayons pas de royauté mais un gouvernement, sur l'enseignement des traditions au Japon en comparaison à l'enseignement chez nous, et surtout, sur la part de la religion dans la culture japonaise, beaucoup plus forte et diverse que chez nous. Cela a été vraiment intéressant comme échange, même si assez difficile car en anglais.
Nous sommes remontés finir nos bagages pour les redescendre, effectuer notre check-out, et aussi prendre une photo de nos hôtes dont l'accueil a vraiment été exceptionnel tout au long du séjour. J'ai également donné mon adresse e-mail à notre Sensei, car il serait intéressé pour apprendre le français, donc je lui ai dis que nous pourrions correspondre, et que nous lui servirions d'hôte s'il venait sur Bordeaux. Il a conservé le papier, et donc c'est à lui de jouer désormais s'il souhaite garder contact ! Mais j'avoue que cela serait intéressant : il a 27 ans, a déjà été marié, travaille à temps plein dans le Ryokan donc c'est quelqu'un de suffisamment mature et stable pour permettre un échange de qualité ! Sans conteste, si nous devions retourner sur Kyoto, c'est dans ce Ryokan que nous serions.
Et c'est sur cette dernière impression que nous sommes allés nous couchés. Demain, levé à 4h45 pour un départ 1h après !
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